Madère en gravel – Direction Porto Santo !

Pour notre deuxième jour en terre portugaise, nous avons mis le cap sur l’île Porto Santo. Porto Santo c’est le lieu de villégiature des habitants de l’Ile de Madère. Les lieux seraient calmes et les plages merveilleuses. A la manière de l’apôtre Thomas, nous sommes partis vérifier ces dires.
Publié le 30/11/2018 16:48 -

Le récit du premier jour

 

Images : Joonas Vinnari, Henry James & Amaël Donnet

 

Une douce musique me sort des bras de Morphée. L’aurore n’est pas encore là, mon réveil est compliqué. Je cherche mes esprits. Ceux-ci sont restés accrochés à d’agréables songes. Un petit déjeuner un peu trop frugal pris en quatrième vitesse, nous nous retrouvons sur les vélos pour filer en direction du port.

 

 

 

On retrouve petit à petit nos esprits. La douceur, le faible éclairage de nos petits phares, les petites ruelles, l’ambiance est féérique. L’embarquement se fait dans le calme, nos vélos ne prennent que peu de de place vis-à-vis des voitures. Le gros moteur diesel se met en marche. Dans la cale son vrombissement et les odeurs de fioul lourd nous font déguerpir. Le jour se lève, les lumières se font belles pour nous accueillir de la meilleure manière qui soit. Mais nous ne sommes pas des enfants sages, du coup ça s’estompe vite, les nuages arrivent. Le gris s’installe.

 

 

Après plus ou moins trois heures de voyage nous arrivons à Porto Santo. Tout est gris, du soleil à la végétation très sèche. Nous prenons un petit café, j’hésite à appeler un marabout pour qu’il agite un grigri salvateur. 3615 Ulla, c’est ça ? Ah non, je m’égare… Souvenir d’une autre vie, d’un autre monde !

Après une très courte ligne droite plate, nous bifurquons sur la droite pour rejoindre le centre de l’ile. Nous pensions retrouver un plateau… Tout faux ! Nous nous retrouvons sur des montagnes russes, ça grimpe fort, sur un petit braquet, ça descend vite, à tombeau ouvert. Avec Marc, nous plaçons quelques mines dans les forts pourcentages. Avec le vent de face, on s’époumone, les jambes deviennent dures. On coince légèrement, mais on ne lâche rien. Et que dire du panorama ? La vue sur l’océan se montre incroyable.

 

Après une première partie de manivelles consacrée au bitume, nous filons sur un itinéraire 100% gravel. Ca part un peu dans tous les sens, de gauche à droite, de bas en haut, sur des chemins 4X lisses ou défoncés et parfois sur des petits sentiers monotraces. L’ennui est impossible dans ces conditions ! Et si vous n’affichez pas la banane dans cette situation, il faudra aller consulter… !

 

 

 

Les kilomètres défilent, l’heure de se ravitailler. Les locaux nous ont trouvés une place incroyable. Le restau ne paie pas de mine, mais la cuisine est top et la vue sur l’océan se montre imprenable. Le temps passe trop vite par moment, c’est sur notre espace-temps varie suivant nos humeurs. Il faut déjà repartir. Mince, je serai encore bien restée une heure ou deux au bord de l’eau, le coin est tellement reposant. Le retour est rythmé, il ne s’agit pas de louper les fins de surprises de la journée, à savoir un retour en avion et une soirée dans un coin branché de Funchal. En soirée, une question me revient sans cesse, mais Madère ça ne serait pas un petit paradis pour le gravel ? C’est tout du moins un bout de pays à découvrir ! Pour en profiter pleinement, l’idéal est de rouler avec des guides locaux et de posséder un coup de guidon et un physique que je qualifierais de sportif. Le gravel à Madère c’est tout sauf une balade sur les quais de la Seine.

 

 

 

Nos traces Strava

Réveil musculaire https://www.strava.com/activities/1909751988

Le plat principal https://www.strava.com/activities/1910261667

En direction de l’avion https://www.strava.com/activities/1910531139

 

3615 Ulla – Attention interdit aux moins de 18 ans !



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