Road Bike Connection 2019 : Hope - La classe anglaise

Hope possède une forte image dans le monde du VTT, la marque est cependant moins connue sur la route. Avec l’avènement du freinage à disque, la donne devrait évoluer. S’il ne faut pas cantonner Hope uniquement au freinage, c’est dans ce domaine que les Anglais sont le plus reconnus.
Publié le 27/03/2019 01:20 -

Texte : Amaël Donnet

Photos : Bike Road Connection - Tristan Cardew & Amaël Donnet

 

Hope possède une vraie personnalité, ce n’est pas vraiment une marque comme les autres. L’existence de la marque remonte aux années quatre-vingts, elle est à l’initiative de deux ingénieurs. En Espagne, c’est l’un des deux fondateurs, Ian Weatherill, qui a nous a expliqué les partis pris par Hope. La marque anglaise produit des freins, des moyeux, des directions et divers accessoires tels que des potences, des tiges de selle, des manivelles, des plateaux et des casettes. Hope est également actif au niveau du montage de roues. Pratiquement toute la production est assurée en interne, c’est un vœux pieux. A toutes règles, il y a des exceptions : les roulements proviennent de Suisse et certaines jantes en carbone sont sous-traitées. Si Hope est un véritable spécialiste de l’usinage CNC, nos amis anglais travaillent de plus en plus le carbone. Dans très peu de temps, les jantes seront fabriquées en interne. Hope produit même des cadre, sa capacité est de vingt modèles par semaine. Des nouveautés sont à venir sur les segments piste, cyclo-cross et gravel. Hope souhait offrir des produits durables, évolutifs tout en persévérant au maximum l’environnement. Hope ne change pas ses produits tous les ans, ceux-ci évoluent en fonction des avancées technologiques. Chaque partie d’un composant est remplaçable. Pour exemple, les moyeux s’adaptent toujours aux derniers standards. Dans un catalogue riche, voici quelques pièces qui ont retenus notre attention.

 

Les étriers RX4

Ces étriers se déclinent en version Shimano (huile minérale) ou Sram (huile Dot). Vis-à-vis de la concurrence, ces étriers sont à la fois plus légers et plus rigides. Le passage de deux à quatre pistons améliore la progressivité. L’étrier est réalisé en aluminium de série 2014, il existe en versions «post mount» et «flat mount» et il se décline en six coloris. Il est prévu pour fonctionner avec des disques flottants (étoile en alu, piste en acier) de 160mm de diamètre. Les étriers sont usinés à partir d’un bloc d’aluminium. L’usinage dure une vingtaine de minutes.

A Gérone nous avons «retesté» ces étriers, mais tous ne fonctionnaient pas aussi bien que ceux que nous avions mis à l’épreuve sur notre gravel. Ceci prouve l’importance du rodage et de l’entretien. Mais rassurez-vous, ce n’est pas pire, loin de là même, que des freins à patins. Quoique en disent certains… Notre essai des étriers RX4

 

Du côté des moyeux

Les moyeux sont usinés à partir d’un bloc d’aluminium forgé en Italie, ce procédé a pour objectif d’améliorer les qualité mécaniques de l’alliage. Les moyeux existent dans une multitude de versions, vous pouvez les découvrir ici

 

La tige de selle

La conception et la fabrication sont réalisées à Barnoldswick. Cette tige de selle se compose de vingt-quatre partie de carbone. Selon les zones, la fibre utilisée est de l’unidirectionnelle T700, ainsi que de la 3 et 1K (nombre de filaments par fil de carbone). La solidité se veut être sans failles pour cette tige de selle qui s’adapte à toutes les pratiques, de la route à la descente VTT.

  • Existe en diamètres de 27.2mm x 350mm, 30.9mm x 400mm and 31.6mm x 400mm
  • 185g en 27.2mm, 220g en 31.6mm
  • Déport de 15mm
  • Crochets pour rails en carbone ou en métal

 

 

Nous avons testé des produits Hope sur un Specialized Tarmac S-Works ainsi que sur un Caminade en titane. Nous allons revenir prochainement avec plus d’essai, ceux-ci seront réalisés sur nos vélos habituels.



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