D’origine flamande et composé de pièces provenant à 90% de la Belgique, le moyeu Powershift a nécessité sept années de développement. Ce moyeu délivre deux rapports aux ratios de 1 :1 et 1 :0.7. Le plateau de 46 dents du Rose Backroad Classified passe donc à l’équivalence d’un 32 dents sur le petit rapport du moyeu. Le mécanisme fonctionne selon le principe d’engrenage planétaire, la roue-libre fonctionne via deux jeux de cliquets (un pour chaque ratio) et les changements de rapports se font jusqu’à une puissance de 1'000 watts. Il est donc possible de changer de «plateau» en charge à contrario d’un moyeu Rohloff. La cassette à onze pignons est usinée en une pièce dans un bloc d’acier. Le changement de rapport s’effectue grâce à une transmission sans-fil, l’axe arrière retransmet l’information au mécanisme à la vitesse de l’éclair (150 millièmes de seconde). Si ce n’est pas le premier moyeu à vitesses intégrées, ni la première solution permettant de se passer de deux plateaux, on se rappelle, par exemple, du pédalier Sram Hammerschmid, ce système belge semble être à l’heure actuelle la meilleure solution pour une pratique sportive et engagée. Tout du moins sur le papier, un essai nous permettrait d’en savoir plus sur la fiabilité, les sensations et la réelle durée de l’autonomie. Nous avons pour habitude de ne pas trop faire confiance aux chiffres annoncés. Pour info, le Ridley Kanzo Fast a été le premier modèle de série à proposer cette transmission alternative.
Le Rose Backroad Classified est affiché à 5'299 euros, il est disponible en deux coloris et il se trouve équipé d’un groupe Shimano GRX Di2, d’un pédalier Rotor Aldhu. Son poids annoncé est de 8'600 grammes en taille 57cm.